Edito
Le réseau de
lecture publique et le Cosanostra Skatepark sont des partenaires de longue date
et ont monté, au fil des années, des opérations visant à croiser leurs publics
respectifs.
Ils scellent
aujourd’hui un nouveau partenariat avec la création d’un fonds documentaire autour
du skateboard et des cultures urbaines.
Dès le mois
de mai, des livres traitant du skate
dans ses différentes dimensions – esthétique, sportive, historique,
culturelle, philosophique - seront mis en place au skatepark et disponibles à
la consultation de tout un chacun. Ce
fonds documentaire fera écho à une collection plus généraliste autour de
l’histoire de l’art urbain (cultures urbaines, graffiti, musique,
photographie,…) qui, elle, sera empruntable à la médiathèque Jean-Pierre
Vernant.
Le
skateboard est présent à Chelles depuis 35 ans, c’est donc un marqueur fort de
l’identité urbaine du territoire. Il a paru intéressant aux bibliothécaires et
à l’équipe du skatepark de proposer des ressources les plus complètes possibles
sur cet univers.
A l’occasion
du lancement de ce fonds documentaire, DEEP ENDӿ ouvre large les portes de
l’esthétique liée au skateboard. En donnant à voir des films ayant un point de
vue artistique pointu comme Hybridation
de Fred Mortagne, Format Perspective
de Phil Evans et Topographie anecdotée du
skateboard de Raphaël Zarka. En présentant un ensemble de photographies
mélangeant angles de vue et techniques (Eric Antoine, Richard Gilligan, Bernard
Trichet, Sergej Vutuc) et en réfléchissant sur la manière dont on documente
cette pratique aujourd’hui.
ӿ « Deep
end » est la partie la plus profonde d’une piscine. L’expression a été
adoptée – et est restée - par les pionniers du skateboard moderne qui ont
débuté dans les piscines de Venice Beach (Californie) vidées par la sécheresse
de 1976. Ce qui attire les skateurs dans le deep end, c’est la recherche de la
verticalité et de la radicalité, que l’on retrouve dans les films et les
photographies présents à la médiathèque du 6 au 16 mai.